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bernard gauducheau maire de vanves - Page 9

  • LE 30 ANS DU THEATRE LE VANVES, LA 15 éme SAISON CULTURELLE DE JOSE ALFARROBA ET UNE MEDAILLE DES ARTS ET DES LETTRES

    Les 30 ans du théâtre Le Vanves et les 15 ans du festival Artd Danthé ont commencé à être célébré Jeudi soir lors de la présentation de la saison culturelle 2012-13 où José Alfarroba a été fait Chevalier dans l’Ordre National des Arts et des Lettres par Bernard Gauducheau, entouré par son équipe, ses amis, ses proches, des artistes, des élus et des abonnés qui l’ont tous applaudis très longuement

     

    Elle avait commencé par le vernissage de l’exposition  - « une émotion plus qu’un historique » selon Josée Alfarroba - qui rappelle les 30 ans de ce théâtre inauguré un certain 22 Octobre 1982.  Avec 2 de ses 3 directeurs, Daniel Miguel Maréchal, le premier qui l’a fondé, ouvert et développé,  et José Alfarroba qui continue à le faire vivre, après avoir été recruté par Guy Janvier, alors Maire de Vanves, en 1997/98, à la suite de la démission d’Ivan Morane. « 30 ans, 3 directeurs, de vrais professionnels de la culture, plein de talents » constatait Bernard Gauducheau qui a cité quelques chiffres de fréquentation : 25 000 spectateurs pour le cinéma  qui vont bénéficier d’ici quelques jours de projections numériques dont les participants à cette soirée ont eu une petite idée avec la bande annonce d’un film. 16000 spectateurs à la dernière saison culturelle dont 50% venus de l’extérieur, avec toute une série de pièces et de créations de compagnies venues de l’extérieur ou résidentes à Vanves, et ce festival Art Danthé qui a tendance à évoluer de la danse pure au spectacle vivant. « Le théâtre de Vanves est reconu maintenant ».

     

    Elle a continué par la présentation de la prochaine saison « qui est toujours un exercice ennuyeux, que l’on a essayé de faire plus court » reconnaissait José Alfarroba qui fait part de son « véritable bonheur de travailler dans cette ville. La politique et la culture font bon ménage. C’est pourquoi je suis resté… » - Il est vrai qu’il avait prévu de rester 3 ans. Il en est à sa 15éme saison culturelle – « …avec une équipe extraordinaire, et un théâtre où tout est fait main, ce qui n’est pas négligeable en cette période de crise » précisait il en faisant remarquer que « le budget du théâtre n’a pas évolué alors que les recettes ont progressé ».

    Il est alors passé à sa présentation accompagné de photos sur l’écran, d’extraits de vidéos sur des prochains spectacles ou l’intervention de leur créateur ou metteur en scéne, en commençant par le Cinéma  - « Le 7éme art fait parti intégrante de notre projet artistique ! On est passé du 35 mn au numérique » - puis le théâtre : « 300 jours par an, il se passe toujours quelque chose » était mon projet en arrivant » a-t-il indiqué en présentant piéces, carte blanche, soirées jazz, festival de forme émergente, musique ancienne….Ainsi, cette saison culturelle proposera 97 spectacles, 187 représentations, 30 créations et 15 compagnies en résidence. Art danthé débutera le 29 janvier 2013 et s’achèvera le 25 avril 2013, avec 59 spectacles dont 18 créations, par 51 compagnies d’artistes.

     

    « Faire une saison culturelle n’est pas simple, avec une originalité impressionnante en permettant à une aussi petit ville d’être à l’avant-garde avec peu de moyens » a reconnu le maire en considérant qu’il fait partie « de ces gens qui donnent une « âme à leur ville », apportent avec enthousiasme sa pierre  à l’édifice ». C’était le moment de la remise de la décoration à José Alfarroba sur la scéne, entouré par l’équipe du théâtre, quelques élus, Guy Janvier conseiller général PS, Dominique Viard ex-maire adjointe à la culture qui a vécut et accompagné la naissance du festival Art Danthé, et son successeur, Valérie Vignaud qui a héritée d’une responsabilité « semée d’agacements et pleine de satisfactions », des artistes et directeurs de théatre amis, dont celui du Théâtre de la Ville qui a lancé au début des années 70 cette formule du spectacle à 18H30 (dont les atachés de presse ont  permis à un journaliste en herbe de faire des interviews passionnantes de jeunes alors inconnus qui ont percés comme Bernzard Lavilliers, Yves Duteil, des vedettes confirmées, de Pierre Vassiliu à Véronique Samson en passant par Zouc, Georges Moustachi etc…).

     

    Bernard Gauducheau a rappelé toute sa vie, né au Portugal sous la dictature, sa passion pour le 7éme art, son pére l’a emmené très tôt dans une salle de cinéma (à 4 ans parait il), pour la France et le français, son départ pour Paris où il a fréquenté la famesuse université de Vincennes, puis travaillé pour le Mouvement Culture et Liberté, la Fédération Léo Lagrange, au service cxulturel de Clichy et au théâtre Ruteboeuf recrut é par Jacques Delors puis le Théatre Le Vanves, Art Danthé…José Alfarroba a insisté sur son « bonheur de parler français » qui ne lui a pas fait perdre son accent, de son « histoire d’amour fabuleux avec la France », de ce « terreau extraordinaire » qu’il a trouvé à Vanves où il a bénéficié « d’une liberté totale », où il a pu mener son projet comme il l’entendait. « Ma plus belle aventure professionnelle a été à Vanves ».

  • INAUGURATION DES PLATANES A VANVES REPRIS PAR UN ENFANT DE LA VILLE : ERIC POTTIER

    Les inaugurations se succcédent durant ce mois du commerce mais ne se ressemblent pas. C’était au tour de la brasserie « Les Platanes » d’être inauguré Mardi soir. Une affaire de famille…vanvéenne. Entièrement re-looké, elle a ouvert depuis plus d’une semaine avec ses premiers habitués,  sa première soirée « moules/frites » qui en présage d’autres très courues, uniquement le vendredi soir-  Il va falloir réserver – ses premières réservations avec le diner de l’équipe Aviators-vanves qui a suivi leur premier match (victorieux) de Championnat en N2 contre Caen, Samedi dernier, un mariage bientôt.

     

    Elus, amis, clients étaient présents Mardi soir à cette soirée inaugurale, avec quelques visages connus d’anciens commerçants à la retraite, Patrick Leguyader qui tenait l’épicerie fine de la rue Louis Blanc, Gérard Gadras un ex-boucher du marché, d’autres en activité comme Valérie (La boulangerie des Lavandières), Laurent (les salons de coiffure Ty coif et Métamorphoses),  la Manager du Commerce (Carine Jamet), un ex-agent des RG du commissariat de Vanves,  quelques pique-assiettes habituels que l’on retrouve à chaque coktail,  et bien sûr presque toute la famille Pottier qui entourait Eric,  de ses parents Patrick et Claudine malgré quelques absents, sa sœur Valérie, boulangère à Corbeil Essonne qui a confectionné les petits fours de la soirée et Frank qui l’a aidé pendant quinze jours à retaper ce café. Par contre sa femme Audrey avec ses enfants et ses parents Patrick et Chantal Leguyader, étaient présents bien sûr. L’un de leurs amis lui a offert un « livre d’or » qui a recueilli beaucoup de témoignages d’encouragements de sa fille Marion au Maire, Bernard Gauducheau.      

     

    « Quand on vient chez toi, on est chez nous » a déclaré d’emblée le maire, entouré d’Eric Pottier et de Françoise Saimpert auquel s’est jointe Isabelle Debré, sénateur des hauts de Seine et 1ére Maire adjointe de Vanves. « Eric est un garçon courageux, travailleir, qui a été durant 6 ans, conseiller municipal (durant son premier mandat 2001-08). Il connait bien la la ville de Vanves. D’ailleurs la famille Pottier fait partie des piliers de la ville » a-t-il poursuivi en rappelant bien sûr qu’Eric a appris son métier dans des restaurants comme « Chez Françoise » aux Invalides, « La Coupole » à Montparnasse, qu’il a monté sa première affaire à Mennecy avec « La Marinière », qu’il est revenu à Vanves pour travailler à Intermaché, avant de reprendre cette affaire.

     

    « Eric est quelqu’un qui sait prendre ses responsabilités. Je te donne un grand coup de chapeau pour ce que tu as fait ici ! » a-t-il conclu en reconnaissant les efforts surhumains qu’il a dû faire pour remettre tout au propre et aux normes. « C’est très méritant ! Et c’est significatif de ce qui se déroule pour redynamiser le Centre Ancien, avec l’arrivée bientôt de Bio C Bon, après Carrefour Express, Le Tout Va Mieux, avec bientôt Le Grenier à Pain et un magasin primeur rue R.Marcheron. Il faut semer longtemps pour arriver à récolter des fruits » a-t-il conclut en rapportant les propos de parents revenus à Vanves à l’occasion de la réception des bacheliers Lundi dernier : « Quand je vois Vanves, cela me donne envie de revenir ».

     

    La famille Pottier est toujours restée à Vanves, même si Eric a fait quelques infidélités, avec toujours l’envie d’ouvrir un restaurant à Vanves. Il a voulu reprendre, à une époque,  Le  Bistroquet, puis du Tout Va Mieux, mais le propriétaire était trop gourmand, demandant 1 M€ pour la reprise du restaurant et de l’appartement. « J’ai profité de l’occasion offerte par Youssef pour réaliser mon rêve » racontait il au Blog Vanves Au Quotidien avant les vacances. Enfant du terroir vanvéen, il propose une cuisine traditionnelle, de terroir, avec buffet unique à volonté en entrée (8 plats au choix), et plusieurs formules, autour de 2 plats du jour à l’ardoise qui changent quotidiennement, avec des formules : Buffet à Volonté ; Buffet/Plat, Buffet/dessert, Plat/dessert, Buffet/plat/dessert. « Pas de carte ! Que du frais ! » précise t-il. Uniquement à l’heure du déjeuner du lundi au vendredi, avec des soirées « Moules-Frites » à théme, autour d’un groupe de musique, qui devraient faire un tabac vu les réservations qui pleuvent…  

  • VANVES FELICITE SES BACHELIERS ET LA REGION ILE DE FRANCE SE MOBILISE POUR LUTTER CONTRE LE DECROCHAGE SCOLAIRE

    Plus d’une vingtaine de bacheliers sur 130 au total se sont déplacés à l’hôtel de Ville de Vanves pour participer à la réception organisée chaque année à cette époque par le maire pour féliciter surtout ceux qui ont eu une mention « bien » et « très bien ». Comme c’est le cas dans d’autres villes à cette époque et curieusement le même jour, pour certaines d’entre elles, puique c’était aussi le cas à Issy les Moulineaux Lundi soir. Cette soirée intervenait quelques jours après les Etats Généraux Régional de la lutte contre le décrochage scolaire organisée par la Région Ile de France  qui en a fait sa grande « cause régionale » 2012

     

    Bernard Gauducheau a fait un historique de cette épreuve, rappelé les taux de réussite en 2012 à Vanves : 95% à Michelet et 91% à Dardenne, soit plus que la moyenne nationale (84,5%). « Il n’y a pas de raison que l’on n’arrive pas à faire 100% » a déclaré, Patrick Sorin, proviseur du Lycée Michelet qui a présenté en Juin 325 éléves au bac. « Parce qu’on n’arrive pas à convaincre ses lycéens – une quinzaine -  de changer leur mode de vie, leur relation avec l’éducation. Nous avons vocation à vous préparer pour le bac et surtout pour la suite dans l’enseignement supérieur. Vous avez vocation à voyager loin, en allant jusqu’à la Licence, au Master (Bac +5) » leur a-t-il expliqué  en ajoutant : « La France a absolument besoin de vous. On manque d’ingénieurs, de scientifiques, de médecins, de professeurs notamment en Maths. Et le lycée Michelet sera très fier de vous lorsque vous reviendrez nous dire : Je suis médecin, ingénieur »

     

    D’autres chiffres étaient révélés à l’occasion des Etats Généraux de la lutte contre le décrochage scolaire : 33 539 décrocheurs ont été recensés (2119 dans les Hauts de Seine) soit  4,5% de jeunes de 16 à 20 ans. Des estimations indiquent que 1 lycéen professionnel sur 2 de France n’aurait pas de diplôme à la fin de son cursus. En Ile de France, sur 444 500 jeunes lycéens qui vivent chez leurs parents, environ 80 000 sont en difficultés à cause de leurs conditions de vie (et d’études). Enfin, un rapport montrait récemment que la France était le seul pays de l’OCDE où la scolarisation des enfants était en recul, avec  augmentation du décrochage d’une manière mécanique

     

    Mais le plus étonnant dans les chiffres données à l’occasion de ces Etats Généraux,  c’est qu’il y a pratiquement autant de places, si ce n’est plus, 36 033 exactement, dans les différents dispositifs existants dans la région pour aider ses décrocheurs,  mais qui ne sont pas toutes occupées : 2440 places en E2C (Ecoles de la seconde chance), 15 776  dans le cadre des passerelles d’accès à l’apprentissage…et autant dans  « Avenir Jeunes », « réussite pour tous », « développeurs de l’apprentissage », « démocratisation de l’enseignement supérieur » mais aussi Micro-lycées »…

     

    Trois expérimentations seront menées sur 3 territoires où ces décrochages scolaires sont important : Goussainville/Villiers Le Bel/Gonesse/Monsoult dans le 95 ; Saint Denis/Saint Ouen/Pantin/La Courneuve dans le 93 et les 18éme et 19éme arrondissement de Paris. « Dès cette rentrée, des dispositifs expérimentaux seront lancés dans ces communes pour motiver les jeunes et les accompagner scolairement et socialement ». Parallèlement, pour rescolariser des jeunes sortis du système éducatif sans diplôme, la Région continue son effort pour la création de micro-lycées dont trois existent dans l’académie de Créteil, et développer des internats de proximité, qui offrent aux jeunes un cadre de travail plus favorable.

     

    « Parler et mettre en avant le décrochage scolaire est quelque chose d’important dans cette période. Mais ce n’est qu’un des objectifs, car il est important de créer une dynamique sur ce que doit faire la région seule, mais aussi avec les autres, c'est-à-dire tous les partenaires avec lesquels nous travaillons depuis 6 mois, Rectorat, associations, Education Populaire, Micro-lycées,  E2C (Ecole de la Seconde Chance)… Car plein d’actions sont réalisées par des collectivités locales, des associations. La Région peut jouer un rôle fondamental pour créer un espace où on se parle, on  mutualise,  on échange, on permet de créer des alliances entre les acteurs, et de se mettre ensemble pour agir. Elle peut avoir un rôle de pilote, pas du tout autoritaire, mais de rassemblement des énergies » expliquait l’un de ses instigateurs de ces Assises, Guillaume Balas, président du groupe PS à la Région et  auteur d’un petit livre sur « Lutter contre le décrochage scolaire – vers une nouvelle action publioque régionale ».